#CRITIQUE 91 – GAINSBOURG : VIE HÉROÏQUE (JE VAIS PAS ME FAIRE DES AMIS… MAIS.)

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De : Joann Sfar

Avec : Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Leatitia Casta, Doug Jones, Anna Mouglalis, Mylène Japanoï, Sara Forestier, Philippe Katerine, Yolande Moreau…


Synopsis : La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu’au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l’avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.

Comme c’est écrit dans le titre, je vais pas m’éterniser sur le sujet mais… Je n’ai pas aimé ce film. MAIS… Je peux comprendre pourquoi j’ai pas aimé. Exemple tout con, des gens n’ont absolument pas aimé Drive sous prétexte qu’ils ne pouvaient pas piffrer Ryan Gosling (je ne citerai personne, mais tu te reconnaîtra ;)). Eh bien ici c’est la même chose. Je ne peux pas saquer une seconde Gainsbourg. Mais genre littéralement pas. Je comprends comment le mec à réussi à faire évoluer la chanson française par son romantisme et sa poésie brute et provocatrice, mais je n’aime pas le mec. J’aime pas ce qu’il représentait, je n’aime pas sa gueule et surtout, je n’aime pas sa musique. Certains textes me vont vibrer par la mélodie mais les paroles m’en font toucher une sans faire bouger l’autre. Et pourquoi m’acharner sur ce film si j’ai trouvé que c’était quand même un bon film ? Parcequ’au-delà du fait que le premier film de Joann Sfar soit pété de bonnes qualités, d’un scénario excellent, d’une direction artistique à la hauteur de toute la poésie propre à notre Gainsbar, je n’ai absolument pas accroché une seconde à l’histoire de la vie de ce Monsieur. Et je pense que je ne suis malheureusement pas le seul dans cette situation. Je suis hermétique à Gainsbourg presque autant que je le suis avec Justin Bieber ou les One Direction (la comparaison est hardcore mais que voulez-vous, les gens ne retiennent que les arguments choc tavu). Mais pourtant… J’arrive à reconnaître toutes les bonnes choses de ce film. Eric Elmosnino campe un Gainsbourg plus vrai que nature, Doug Jones en conscience de notre Serge est incroyable, les femmes de sa vie incarnées par des actrices incroyables sont justement incroyables (mention spéciale pour la jeune Lucy Gordon, décédée maintenant…) et le film est beau. Mais je sais pas si c’est à cause du fait que je n’aime pas sa musique ou quoi mais… J’ai pas accroché. Et je vais arrêter de pédaler dans la semoule pour rien, en clair, si tu aimes Gainsbourg tu aimeras sinon passe ton chemin.

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